Pourquoi nous nous présentons à vos suffrages ?

Au plan départemental

Un jurassien sur dix est dans la pauvreté, souvent des personnes âgées mais pas seulement.
Du fait du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, 10 postes d’enseignants vont être supprimés au Lycée Duhamel de Dole avec comme conséquence la suppression d’une classe de BTS.
Où iront étudier et acquérir une formation les jeunes de l’arrondissement de Dole, dont notre canton fait partie ? Sans formation pas ou peu d’avenir !
Des investissements dans les CES sont retardés faute de crédits suffisants. Les enseignants du CES de Mont sous Vaudrey assure des cours dans des bungalows depuis plusieurs années. Il sera nécessaire, vu le nombre d’élève prévu pour la rentrée 2011 d’ouvrir une classe supplémentaire et encore une autre à la rentrée 2012. Les travaux devraient avoir débuté, rien ne se fait.
Comment seront accueillis nos enfants dans les prochaines années ? Mal certainement !
Un maire du canton doit menacer le Conseil Général d’action en justice pour que ce dernier prenne en compte sa demande de réfection d’un tronçon de route suite à plusieurs accidents.
Où est le sens des responsabilités ? Totalement absent !

Les personnes âgées après une vie de travail et de participation à la vie économique du pays voient leur santé se dégrader. Beaucoup souhaitent rester à leur domicile le plus longtemps possible. Malheureusement nombreuses sont celles qui ne le peuvent plus et doivent se résoudre à intégrer un établissement parfois médicalisé.
Quelles solutions s’offrent à elles ? Un établissement privé accueillant seulement les personnes valides !
Celles qui n’ont pas suffisamment de moyens financiers ou qui se trouvent en état de dépendance doivent se résoudre à quitter leur canton, se coupant par la même occasion de leurs connaissances et s’éloignant de leur famille alors que justement elles en ont encore plus besoin.
Où est l’établissement public cantonal d’accueil ? Même pas à l’état de plan !

Les enfants de nos communes bénéficient d’associations sportives pour découvrir et pratiquer le sport en même temps qu’ils apprennent, souvent sans en avoir conscience, la vie en société, en groupe, avec d’autres enfants différents d’eux. Au foot comme sur les tatamis ou dans l’équipe de twirling bâton, la différence sociale est éclipsée par l’amitié, le désir de s’améliorer grâce au collectif. Les responsables de ces associations, bénévoles, doivent en plus d’encadrer les enfants gérer des finances sans cesse insuffisantes. Si pour un investissement matériel, ils peuvent obtenir quelques aides financières qu’en est-il des dépenses quotidiennes. La période hivernale qui correspond à la trêve sportive est mise à profit pour organiser des manifestations afin de faire rentrer de l’argent.
Est-ce là la finalité du bénévolat ? Bien sur que non !
Trouvera-t-on encore longtemps des bénévoles ? Je crains que non !

Que feront alors nos enfants ? Rien ou presque !

Que deviendront alors les équipement sportifs ? Ils seront sous utilisés !
Quelques milliers d’euros pour un canton, est-ce trop demander ? Bien sur que non !

Pour que notre département s’inscrive définitivement à gauche avec en corollaire les valeurs d’une vraie gauche comme celles portées, en d’autres temps encore plus difficiles, par le Front Populaire et le Conseil National de la Résistance  qui dans un pays exsangue ont su trouver le moyen d’extraire de la pauvreté et du dénuement l’immense majorité des français.

Cette manière de faire, nous candidats la résumerions ainsi : mettre les moyens humains, matériels et financiers au service de la collectivité, pour des bénéfices communs en faisant en sorte que l’argent soit un moyen et non un but.

C’est ce que nous souhaitons pour notre département et donc notre canton.